Une mère et son enfant décédés dans un accident

Istres
L’enfant, (9 ans) a été projeté à travers le pare-brise de la Citroën C4 dans le fossé, la passagère, sa mère (36 ans) a reçu de graves blessures dont elle ne survivra pas. Le papa, au volant, n’a aucune blessure corporelle, mais a été transporté à l’hôpital de Salon de Provence en état de choc. Les circonstances de l’accident qui a enlevé deux vies, jeudi à 10h45 sur la RN569 qui relie Istres à Miramas, n’ont pas totalement été déterminées. La Citroën C4 venant de Miramas s’est soudain déportée sur la gauche pour percuter, de front, d’abord une Volkswagen Touareg et sa remorque, puis un utilitaire Boxer. Pas d’alcool, pas de drogue, les raisons du changement de trajectoire restent floues.

Un motard dans un état grave

Istres
Sans qu’on ne sache encore pourquoi, un homme (34 ans) au guidon d’un scooter Derbi de grosses cylindrée, s’est détourné de sa trajectoire sur la RN 569 dans le sens Istres-Miramas à auteur du lieu-dit domaine de Salauze, pour venir rebondir sur la barre d’un ancien panneau signalétique avant de finir contre un arbre. Les pompiers le sortaient des ronces en contrebas pour le transférer au plus vite vers l’hôpital de Salon de Provence dans un état critique.

Un commando à la maison

Les Olives /13e
Trois encagoulés qui entrent dans votre maison, calibres en main, et qui fouillent les lieux, tenant toute la famille en respect, même s’ils ne volent au final que la voiture, cela ne peut être que traumatisant. Une famille du quartier des Olives en a été victime, hier vers 5h du matin.

Un braqueur solitaire

Sainte Margurite /9e
Un casque sur la tête, une main gantée armée d’un flingue, et une autre qui se fait remettre la caisse : un « solitaire » vient de braquer un bar-tabac du boulevard Sainte Marguerite, jeudi à 7h45. Fuite en scooter.

A trop se faire de mauvais sang

La Blancarde /4e
Il en faut une sacrée raison pour refuser un contrôle de police, au point de percuter dans sa fuite sept voitures stationnées le long du boulevard Sakakini, jusqu’à finir sa course contre la remorque d’un poids lourd. Jeudi peu avant 4h30 du matin, un homme sortant de la Mercedes ainsi immobilisée a ensuite tenté de fuir à pied avant d’être repris par une patrouille du service d’ordre public (SOP). Une petite prise de sang donnait quelques explication : alcool, THC (cannabis) et méthadone coulent parmi les globules rouges. De plus, la plaque d’immatriculation de la Mercedes avait été maquillée avec du scotch noir (un H devenant un A). Garde à vue.

Pressé d’être placé en taule

Les Chartreux /4e
Il n’a que faire de l’argument qu’un agent de la RTM avance à ses quolibets, mercredi en fin d’après midi - « Deux bus sont bloqués par une voiture mal garée à l’angle du boulevard du Parc Zoologique et de l’avenue des Chartreux, et il y a un embouteillage »- alors il descend de sa voiture immobilisée dans la circulation et cogne l’agent RTM qui le « retarde ». Les policiers sont accueillis par des gifles suivies de coups de pieds. Placé en garde à vue, le jeune homme (28 ans) n’a cessé de proférer des insultes. Du surmenage…

Un dernier coup de collier

5 Avenues /4e
Juste avant que les portes du métro ne se referment, mercredi en fin de matinée, dans la station des Réformés, deux adolescents arrachent le collier d’une femme de 49 ans et plongent hors de la rame dans le claquement des deux battants maintenant clos. Mais le signalement précis des garçons à la police permettait à une équipe du service interrégional de surveillance des transports en commun (SISTC) de les retrouver rue de Rome, le collier toujours en poche. Garde à vue.

Des rôdeurs de gare

Saint Charles /1e
Un flingue dans le dos, l’adolescent qui flâne gare Saint Charles lundi à 10h25 est prié par ses quatre agresseurs de les conduire à l’hôtel tout proche où il loge. Le portable et 60 euros y seront dérobés. La vidéosurveillance de la Gare permettra d’identifier les voyous dont deux étaient interpellés jeudi (19 et 20 ans), rôdant le long des quais.

Le perceur en Prada ne chausse pas du 40 et demi

Noailles /1e
De si petits pieds chaussés en Prada ! Un passant de la rue Longue des Capucins est persuadé de reconnaître ses chaussures récemment volées dans un cambriolage aux pieds d’un type qui se promène, la démarche étriquée, lundi matin. La police contrôle, les chaussures (du 40,5) sont bien celles qui ont été volées. « Un inconnu me les a vendues à Noailles » assure "l’étriqué" (ses pieds dépassent le 42) dont l’adresse est proche de celle d’un récent cambriolage rue de la Palud dans la réserve du magasin Marseille Sport. Cambriolage au motus operandi identique à celui de la rue Sainte où avait été dérobées les Prada. Des perceurs qui creusent un trou dans le mur d’un objectif à visiter plutôt que de se casser le pied de biche contre une porte blindée. Le garçon (17 ans) reconnaît sa participation dans le perçage. Un complice est identifié (27 ans), du butin de Marseille Sport est retrouvé chez lui. Tous deux peuvent désormais constater que les murs de la prison des Baumettes sont beaucoup plus difficiles à creuser. L’idée fait son trou…

Deux retirent, et un se tire

Vitrolles
Place de la victoire, hier à 1h du matin sur Vitrolles, un flingue sur le front, un automobiliste remet sa carte bleue, le code et les clefs de son véhicule à celui qui est de l’autre coté de l’arme. Celui-ci monte et vole sa Mégane en suivant un complice sur une moto sans plaque d’immatriculation. Moto déplaquée qui était identifiée par une Bac prévenue par radio, alors que ses deux occupants étaient occupés à retirer de l’argent à un distributeur. Le pilote s’enfuyait, le passager se faisait mettre la main dessus. Sur lui, la carte bleue et les clefs du véhicule retrouvé ensuite sur Marignane.

Si tu braques à Riaux

L'Estaque /15e
Deux jeunes de 18 ans sont contrôlés et menottés mardi à 17h à l’arrêt du bus 35 « l'Estaque-Riaux » sur le chemin du littoral, par des agents du service de sécurité des transports en commun (Sistc). Un signalement radio leur a été donné concernant deux braqueurs d’une boulangerie de La Calade qui viennent de s’enfuir avec 100 euros. L’argent est retrouvé sur eux, ainsi que le flingue qui a servi pour faire le coup.

Les petites plantations du fleuriste

La Plaine /6e
Un fleuriste de la rue des Trois Rois s’est vu contrôler par des policiers curieux alors qu’il emballait des plantes dans le fond de son magasin, mardi à 6h30. C’était des pieds de cannabis, six en tout « pour ma consommation personnelle » et que le commerçant enlevait de l’appartement qu’il s’apprêtait à vendre.

Monte-en-l’Air et chute de boule

St-Mauront /3e
Au 7e étage de la cité Bellevue, il y a un appartement qui malgré le blindage de la porte, intéressait énormément trois cambrioleurs de métier (29, 38 et 43 ans) probablement très bien renseigné. Ils s’y introduisaient mardi soir en cassant le mur des gaines électriques et commençaient à rassembler tous les objets de valeur (principalement hifi vidéo) au centre de la pièce principale quand les agents d’une BAC les prenaient en flagrant délit. Un témoin venait de les appeler. Le véhicule de police en partant recevait de nombreux projectiles, dont une boule de pétanque qui s’écrasait des hauteurs, sur le capot de la voiture. L’Unité territoriale de quartier (UTEQ) interpellait un lanceur (20 ans), la compagnie de sécurisation appelée en renfort en prenait un deuxième (18 ans).

Il viole une handicapée dans des poubelles

Les Chartreux /4e
Après avoir roué de coups pour quelques bijoux, une femme handicapée de 59 ans qui descendait les poubelles au pied de la résidence HLM des Chartreux, le 1er mai dernier vers 22h, le plus jeune des agresseurs lui a imposée une fellation entre deux conteneurs. L’ADN prélevé sur les vêtements de la victime désignait un garçon (18 ans) déjà connu de la justice pour agression sexuelle, un habitant du boulevard Lambert (13e). Interpellé alors qu’il se présentait à son contrôle judiciaire hebdomadaire, en fin de semaine dernière, il niait les coups (bien que des médecins aient relevé d’importantes blessures sur la pauvre femme) et affirmait avoir monnayé la fellation, « contre une bouteille de pastis ». Il a été écroué pour « viol aggravé ».

Le poids du désœuvrement

Malpassé /13e
C’est sous une pluie de pierres que les pompiers essayent d’éteindre plusieurs véhicules en feu, mercredi vers 22h30 dans la cité Frais Vallon. La police arrivent en protection, une compagnie de sécurisation, et l’un des caillasseurs les plus actif, un garçon (19 ans) déjà très connu, est interpellé. Il explique agir par désœuvrement. Son ennui devrait être encore plus profond dans les 9 mètres carrés d’une cellule des Baumettes.

Trois feux follets

Les Olives /13e
Comme des marcassins débusqués par un chasseur, trois gamins partent en tout sens à l’arrivée d’une patrouille de police, dimanche dernier, dans la cité La Marie, traverse Fondacle. Près des vélos qu’ils ont abandonnés, un feu se propage dans des broussailles. Le moins rapide des trois gosses est repris et remis au service des violences urbaines et sportives de la sûreté départementale. Il (15 ans) nie sa participation et balance les deux autres comme uniques responsables. Ceux-ci (16 et 17 ans) sont placés en garde à vue : « c’est pas nous, c’est lui ». Effectivement, « lui » sera le seul déféré devant le parquet.

Pour faire venir les pompiers

La Cabucelle /15e
Voilà un feu de broussailles sur 1 000 mètres carrés qui a nécessité 14 véhicules des marins pompiers de Marseille et l’intervention d’un hélicoptère, mardi près du lycée Saint Saint-Exupéry sur le chemin de la Madrague Ville. Une patrouille de police attirée par la fumée voyait s’enfuir deux adolescents (15 et 16 ans) aussitôt interpellés. Ils nient, mais un témoins confirme les avoir vu près du premier départ de feu.

Danger de droite

Port de Bouc
Elle tourne à droite, sans mettre le clignotant. Il double à droite sans casque sur la tête. Un jeune Port-de-Boucains (24 ans) est aujourd’hui encore entre la vie et la mort.

Au pays des délits imaginaire

La Pomme /11e
Les huit types qui l’ont sorti de force de son véhicule mercredi soir, l’ont roué de coups avant de lui voler la voiture ; voiture que la police retrouvait finalement contre un mur de la cité Air Bel, partiellement brulée ; ces huit malfrats n’ont existé que dans les déclarations du propriétaire de la voiture. S’étant planté tout seul, il voulait faire un coup d’assurance.

Une facture en surtension

Vauban /6e
Une coupure électrique et voilà cette grand-mère (87 ans) qui se retrouve dans le noir complet dans son appartement de la rue Dragon. Ses électriciens habituels étant injoignables, c’est le bon vieux bottin qui lui dégotte deux bonhommes d’une société d’urgence. Intervention rapide et note salée : 3 000 euros. Et pas plus de lumière. Seuls quelques nouveaux courts-circuits attestent du passage des charlatans. Les électriciens attitrés de la mémé trouvent une minute pour passée : rien de ce qui est facturé n’a été fait. Plainte. Huissier. Enquête. Convocation. Le gérant véreux reconnaît une facturation aléatoire, son employé n’a plus aucun souvenir de cette intervention. Il n’est pas au courant.

La passagère d’une moto projetée contre la rambarde de sécurité

A7 vers Plombières /3e
Soudainement éjecté d’une moto lancée à pleine vitesse, mardi vers 23h sur l’autoroute A7, à hauteur de Plombières dans le sens Marseille Lyon, la passagère a trouvé la mort contre la rambarde de sécurité. L’automobiliste qui suivait ne pouvait éviter le corps déjà sans vie de la pauvre femme (31 ans). Les marins-pompiers de Marseille n’arrivaient plus que pour constater le décès et restaient un long moment sur les lieux pour en nettoyer tous les stigmates de l’accident. Choqué, l’automobiliste a été pris en charge par les pompiers. Le pilote du deux roues (32 ans, légèrement blessé) est entendu par la police.
Y a-t-il eu une accélération qui a surpris la passagère, ou le conducteur a-t-il perdu le contrôle de son véhicule ? Les causes de l’accident restent troubles, mais une vitesse excessive semble être en cause. « C’est un accident atypique » considère un policier.

Des cours particuliers en kinésithérapie

Aubagne
Considérant qu’au lieu d’être infirmière sa femme rapporterait plus comme kinésithérapeute, un médecin aubagnais peu regardant sur la déontologie de sa profession, lui dispensait des cours de massage, puis lui envoyait régulièrement des patients endoloris. La CPAM13 saisissait le pôle santé public du parquet de Marseille pour vérifier la validité des soins apportés. Enquête. Préjudice : 40 000 euros de remboursement pour des soins fantoches ou exercés illégalement. Le couple doit rembourser, et le médecin essuie une suspension d’activité de six mois avec deux de sursis. En attendant la prochaine convocation devant le tribunal.

L’assistante de vie détourne le magot d’une mamie

Le Rouet /8e
La présidente (61 ans) de l’association Jeunesse Méditerranée, habitant le Rouet, trouvait dommage que la fortune de cette grand-mère de 88 ans touchée par la maladie d’Alzheimer, dont elle a, la charge au sein d’une maison spécialisée, soit perdue après sa disparition. Elle a donc détourné 106 327 euros du magot en signant les chèques de la grand-mère à sa destination sur l’un de ses 27 comptes, et s’apprêtait à mettre la main sur les 1 187 920 euros restant, en les transférant sur un autre compte où elle avait la totale procuration. La banque sentant l’embrouille prévenait la police qui interpellait la présidente et son concubin (76 ans). Un homme encore suffisamment alerte pour pratiquer lui-même le déménagement total de l’appartement de la pauvre mémé. Il a été libéré sous contrôle judiciaire, sa femme clame son innocence en prison, même si un chéquier au nom de la victime était retrouvé chez elle.

Siffler en travaillant

Le Canet /14e
Plutôt que de siffloter au passage d’une patrouille de la BAC Nord, lundi à 18h, dans les allées de la cité Campagne Larousse, la culpabilité imprègne chaque attitude de deux garçons dont certains signes avaient déjà attiré l’attention de policiers adeptes du « ciblage » comme ils disent. Dans la poche de l’un (21 ans), 480 euros en liquide. Dans celle de l’autre (16 ans), la clef d’ouverture d’une gaine électrique d’un bâtiment où était trouvée une grosse centaine de barrettes de résine de cannabis.

Sur quelle béquille s’appuyer ?

Saint-Jérôme /13e
Un adolescent de 17 ans, que la vie a envoyé comme pensionnaire dans le foyer spécialisé de Saint-François-de-Sales, sur le boulevard Madeleine-Remusat, a donné plusieurs coups de béquilles à l’éducateur spécialisé (31 ans) qui lui demandait de le suivre, lundi à 12h35. Echec de l’appui éducatif, retour de la fermeté policière. Le garçon est en garde à vue. Il sera placé dans un foyer, probablement le même.

L’arrêt au milieu

La Pomme /11e
100 euros et 51 barrettes. Les deux adolescents qui travaillaient trop peu discrètement, lundi à 19h, au beau milieu du boulevard Mireille-Lauze, n’étaient pas des coiffeurs. Arrêtés par une patrouille et garde à vue pour les probables dealers.

Du vent, du bruit, de l’alcool… et bien secouer

Aix-en-Provence
Une foule sur la place de la Rotonde à Aix rassemblée pour la fête de la musique, agacez tout ce beau monde avec un mistral continu, arrosez le tout de bonnes rasades d’alcool et brassez tout le monde dans une belle rixe sans autre origine que l’agitation d’une centaine de personnes. Utilisez la police pour extraire les plus actifs dans la bagarre. Attention au jet de canette, un agent a reçu une blessure l’écartant 10 jours de son travail. 18 personnes étaient encore hier en garde à vue.

Des témoins interpellent les voleurs

Belle de Mai /3e
La demande de prise en auto-stop n’est qu’un prétexte. Quand, samedi à 16h40, devant la friche de la Belle de Mai, une automobiliste de 50 ans ouvre sa vitre afin d’entendre la destination désirée, une main lui arrache son collier. Les témoins ne se contenteront pas de témoigner puisqu’ils attrapaient les deux chapardeurs (15 ans) et les remettaient à la police.

Pas si bouffons

Les Réformés /1er
Charabias et propos incompréhensibles, les gesticulations grotesques de ces deux types, samedi à 4h20 du matin, devant le métro des Réformés n’avaient d’autre objectif que de troubler cette jeune femme de 22 ans pour mieux lui arracher son collier. Un petit descriptif plus tard, voilà l’arracheur (21 ans) interpellé par la police.

Risque d’effondrement d’un immeuble

Opéra /1er
Quand une grosse plaque s’est détachée du toit d’un immeuble du 16, de la rue Lully sur celui du 17, de la rue Sainte, samedi à 13h45, les autorités ont ordonné l’évacuation des 8 appartements menacés. 14 personnes ont été relogées. Les marins-pompiers ont mis les lieux en sécurité.